Une guerre silencieuse est actuellement menée contre les peuples autochtones et les communautés locales qui défendent leurs terres face à l'expansion de l'industrie. De récentes recherches ont démontré que les défenseurs de l'environnement et des droits de l'homme s'exposaient à des risques importants – et grandissants. Leurs initiatives leur valent d'être victimes de violence, d'intimidation et d'incrimination

​

Cette rapport et note d'information porte un regard critique sur les diverses initiatives menées par les États, les organismes intergouvernementaux, le secteur privé et les institutions de financement du développement, qui visent à protéger les défenseurs de l'environnement et des droits de l'homme. Elle présente un aperçu global des principales limites de ces initiatives et affirme que la plupart des engagements annoncés n'ont pas été suivis d'actions concrètes. Qui plus est, elle constate que les connaissances, les expériences et les priorités des défenseurs eux-mêmes n'ont pas été incluses de manière adéquate dans la conception des mécanismes et des approches de protection.

​

Cette rapport et note d'information explique pourquoi une promesse de tolérance zéro est nécessaire non seulement pour établir de nouvelles normes et attentes concernant le respect des droits des défenseurs de l'environnement et des droits de l'homme, mais aussi pour que les défenseurs eux-mêmes jouent un rôle central dans le développement de solutions face aux problèmes auxquels ils se heurtent. Elle s'appuie pour cela sur des recherches menées afin de soutenir l'élaboration d'une promesse de tolérance zéro et sur la vaste expérience de Forest Peoples Programme dans l'aide apportée aux peuples autochtones et aux communautés locales pour leur permettre d'exercer leur droit à l'autodétermination.